Georges Perrec, L’infra-ordinaire
« Ce qui nous parle c’est toujours l’événement, l’insolite, l’extra-ordinaire » (p. 9). « Interroger l’habituel (…) nous dormons notre vie d’un sommeil sans rêves » (p. 11). Se concentrer « non plus sur l’exotique, mais sur l’endotique » (p. 12). « Questionnez vos petites cuillers » (p. 13). Prépas au concours du CELSA, lisez en priorité la préface intitulée « Approches de quoi ? »
Fautes d’orthographe déjà repérées par votre serviteur : p. 89 et 97.
Ce que l’éditeur dit de L’infra-ordinaire :
« Les journaux parlent de tout, sauf du journalier. Les journaux m’ennuient, ils ne m’apprennent rien. […]
Ce qui se passe vraiment, ce que nous vivons, le reste, tout le reste, où est-il ? Ce qui se passe chaque jour et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire, le bruit de fond, l’habituel, comment en rendre compte, comment l’interroger, comment le décrire ? […]
Peut-être s’agit-il de fonder enfin notre propre anthropologie : celle qui parlera de nous, qui ira chercher en nous ce que nous avons si longtemps pillé chez les autres. Non plus l’exotique, mais l’endotique. »
Acheter Georges Perrec, L’infra-ordinaire, Seuil, 1989